Essai clinique : Syndrome du releveur de l’anus, troubles fonctionnels intestinaux et anomalies articulaires du bassin, place du traitement manuel
SSK a lu et résume pour vous un essai clinique du Pudmed sur : Syndrome du releveur de l’anus, troubles fonctionnels intestinaux et anomalies articulaires du bassin, place du traitement manuel.
Titre de l’étude : “Levator ani syndrome, functional intestinal disorders and articular abnormalities of the pelvis, the place of osteopathic treatment”
Auteurs : François-Marie Riot 1, Pierre Goudet, Jean-Pierre Mouraux, Patrick Cougard
- Cabinet d’hépatogastroentérologie et proctologie, Dijon. [email protected]
Objectifs
Divers traitements du syndrome du releveur de l’anus (LVAS) ont été proposés sans résultats significatifs dans plus de 20% des cas. Une nouvelle approche associant des manipulations manuelles du muscle coccygien à un traitement physique des troubles pelviens a été évaluée. L’issue du syndrome du côlon irritable (IBS) qui est fréquemment associé a fait également l’objet de l’étude.
Méthodes
101 patients (76 femmes et 25 hommes, âge moyen : 54 ans) avec un diagnostic de LVAS ont fait partie de l’étude sur un an. Des manipulations manuelles ont été administrés avec un patient allongé sur le côté gauche. Un traitement manuel des dysfonctions articulaires du bassin était donné à la fin de chaque séance de traitement.
Résultats
Quarante-sept patients (46,5 %) souffraient à la fois de LVAS et d’IBS. Une moyenne de moins de 2 séances de traitement a été nécessaire. 69% des patients étaient sans LVAS à 6 mois (p < 0,0001) et 10 % étaient améliorés. À 12 mois, 62 % étaient toujours asymptomatiques et 10 % se sont améliorés (p = 0,37). Une tendance comparable selon les critères de Rome II a été trouvée dans le groupe de patients SII (53 % sans SII initialement, 78 % à 6 mois [p=0,00001], 72 % à 12 mois [p=1]). Il y avait une corrélation significative entre le résultat favorable de l’IBS et le LVAS à 6 et 12 mois. Tous les patients sans SII étaient sans LVAS à 6 mois.
Conclusion
Le LVAS peut être guéri ou soulagé dans 72% des cas à 12 mois avec 1 à 2 séances. Ce nouveau traitement manuel global suggère une étiologie musculaire et ostéoligamentaire dans le SAVG. Puisque la majorité des SCI ont bénéficié du même traitement, il est logique de penser à une pathogénie mutuelle et de dépister le SALV chez tous ces patients.
Sources
- Source de l’article : PubMed, PMID: 15387381 DOI: 10.1016/s0755-4982(04)98771-4
- Auteur : François-Marie Riot 1, Pierre Goudet, Jean-Pierre Mouraux, Patrick Cougard
- Lire l’article dans son intégralité : ScienceDirect
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